A quelques heures de l’élection du premier Président du Réseau national des journalistes indépendants (RENAJI) du Gabon, notre rédaction a posé une question unique aux différents candidats, notamment celle concernant leurs motivations.
Courrier des Journalistes : Pourquoi êtes-vous candidat à la présidence du RENAJI ?
Thierry Mebale Ekouaghe : Il me plaît de vous rappeler que le réseau national des journalistes indépendants est né en 2019, d’abord avec Brice Ndong dont l’une des missions était de conduire l’association jusqu’à sa légalisation. Par la suite, une assemblée générale a été organisée, au cours de laquelle un bureau provisoire fut mis en place pour une période de six mois. Malheureusement, ce bureau dans lequel j’étais secrétaire général a eu du mal à démissionner à tel point que nous sommes aujourd’hui à l’organisation de l’élection d’un nouveau président.
Le réseau national des journalistes indépendants (RENAJI) est une association qui rassemble les journalistes en vue de la défense de leurs intérêts. Sa particularité par rapport à d’autres associations s’articule autour de la nature des cotisations et de ses activités, notamment l’organisation des séminaires de renforcement des capacités des journalistes.
Aussi, je suis candidat à la présidence du RENAJI parce que j’estime être bien placé pour apporter ma modeste contribution à la valorisation de la corporation au regard des défis auxquels nous sommes régulièrement confrontés. La presse privée qui joue pourtant un rôle très important dans notre pays est très marginalisée. Nous devons travailler ensemble pour rendre ses lettres de noblesse à notre métier, et surtout nous devons être plus que jamais solidaires. Comme vous le voyez bien, les journalistes indépendants, qui jouissent d’une grande liberté de ton et qui sont les plus objectifs sont méprisés et régulièrement menacés.
Je suis candidat parce que je prône l’unité, la solidarité et le partage, je compte offrir des formations et des stages de perfectionnement à l’endroit des journalistes, je prône la mise en place d’une agence de régularisation de la publicité, l’allègement des documents administratifs pour le bon fonctionnement des médias et la recherche des mécanismes de financement pour l’autonomisation des médias.
Merci encore le Courrier des Journalistes.