Elle s’est engagée pour une image plus valeureuse de la jeune fille gabonaise. Elle est active dans l’univers de la communication et dégage une force et une envie de faire bouger les choses qui est contagieuse. Nous vous invitons à découvrir dans cette interview, une jeune dame qui est au service de la revalorisation de l’image de la femme.
Qui est Danielle Abessolo ?
Je me décris comme une jeune gabonaise, entrepreneure, ambitieuse et engagée dans des causes qui concernent la jeune femme gabonaise en particulier et africaine en général. Je suis également à l’initiative de l’association Jeune Femme Ose (JFO). Une organisation qui est impliquée dans la valorisation de la place de la jeune femme dans la société, tant dans l’économie, le social, la culture et l’éducation.
Je pense qu’il y a beaucoup à faire dans l’implication de la femme dans la vie de la société. Je pense apporter ma pierre à l’édifice dans ce sens pour ma nation et mon continent, car c’est un chantier, qui sans la contribution de la femme ne peut à mon avis, jamais, jamais aboutir.
Dernièrement, des vidéos non reluisantes de jeunes filles ont circulé sur les réseaux sociaux, cela a choqué plusieurs et a soulevé le débat sur l’éducation de la jeune fille gabonaise. Vu que c’est une de tes cibles, qu’a prévu ton organisation à cet effet ?
Face aux récentes vidéos de jeunes filles se dénudant et se trémoussant sur les réseaux sociaux, JFO a lancé une campagne de sensibilisation (DISONS STOP!), pour dire STOP à cela. Il s’agit ici pour notre organisation, de continuer le combat que nous menons depuis déjà plus d’un (01) an. Ces tristes événements qui font l’actualité n’ont fait que confirmer que ce combat est bien réel, le combat qui vise à emmener la jeune femme à connaître son identité.
Cette campagne consiste à lancer un appel à toutes les femmes pour dire stop, stop à la dégradation de la jeune femme, de l’image de la femme dans la société et à la dévalorisation de son corps.
Pensez-vous qu’internet soit néfaste pour la jeune fille ?
Je répondrai oui et Non. Non, simplement parce ce qu’internet aide la jeune femme à mieux s’instruire grâce aux différentes plates-formes existantes. Il est aussi utile pour connecter la jeune femme aux différentes opportunités à travers le monde, tout en lui permettant de présenter au monde ses valeurs, ses richesses, qui peuvent être culturelles, intellectuelles ou artistiques.
Et oui parce qu’une jeune femme qui n’est pas équipée, c’est à dire qui ne connaît pas son identité, sera tout simplement exposée à toutes formes de dérives existants via le numérique.
Peux-tu nous en dire plus sur les actions de l’association Jeune Femme Ose- JFO ?
Il faut retenir que notre association est ouverte à toutes les femmes déterminées et soucieuses de contribuer à l’émergence d’une génération de jeunes femmes dignes, au Gabon et en Afrique.
Notre mission est d’aider la jeune femme à mieux s’instruire grâce aux différentes plates-formes existantes, en la connectant aux différentes opportunités à travers le monde. Nos actions sont axées sur la formation de la jeune femme dans nos quartiers, notamment sur la connaissance de son identité, l’entrepreneuriat, le numérique, les questions liées à sa santé, etc.
Nous envisageons aussi avec la force de Dieu, lancer un projet très important dans le domaine de la littérature, en faveur de la jeune femme.
Votre dernier mot.
Jeune femme, connais tu qui tu es, ce que tu représentes pour toi, ta famille et ta nation ? OSE connaître qui tu es, car la connaissance de ton identité te mènera à la connaissance de tes potentialités et de tes capacités. Et la connaissance de tes capacités t’emmènera à oser.
Interview réalisée Par ZE Hardy Sheryl
