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Baccalauréat Général : les Majors nationaux reçus au Palais du peuple

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Les 5 meilleurs bacheliers des séries A1, A2, B, C et D, et les bacheliers sourds et aveugles de la session 2024, ont été reçus le 8 août dernier au Palais Léon MBA à Libreville par le 4e Vice Président de l’Assemblée nationale de Transition, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, et par ailleurs leader de la société civile gabonaise.

Il était question dans un premier temps pour le 4e Vice Président de l’Assemblée nationale de Transition et leader de la société civile, de les féliciter et surtout s’imprégner des conditions de traitement de l’élite nationale, notamment sur les questions d’attribution de bourse. « Selon les informations officielles reçues, j’ai eu le privilège d’échanger avec notamment Hoël Aviël OGOULA ANOTHO de la série C, plus grande moyenne nationale au BAC avec 15,67/20 toute serie et tout établissements confondus, MAYISSA AYIVODJI Marie Davina plus forte moyenne féminine avec 15,58/20, série C également et TOUNG MBELE David Dimitri, plus jeune bachelier âgé de 14 ans série D avec 12,67/20 », déclare Monsieur Foumboula Libeka Makosso.

Le 4e Vice Président de l’Assemblée nationale de  Transition, affirme également avoir eu l’immense honneur d’échanger avec Andy Roger MBOUROU ESSONO, OKANA Léandrine Nephtali et Louise Garcia MAYOMBO KOTSO, 3 compatriotes déficients auditif et visuel (sourd et aveugle) qui ont réussi l’exploit de décrocher leurs baccalauréat malgré le fait que des structures adaptées à leurs handicaps soient inexistantes sur le territoire national. Ces jeunes Gabonais souhaitent poursuivre leurs etudes dans les établissements de leur rêve. Pourquoi pas en Occident où les structures d’accueil sont plus favorables aux handicapés.

« J’ai eu beaucoup de peine à écouter le récit des parents face aux difficultés rencontrées pour la suite des études de leurs enfants dans le cadre des démarches entre le SOSUP et l’ANBG. J’ai surtout eu énormément de peine pour les bacheliers aveugles et sourds dont les dossiers de demandes de bourses ont été rejetés pour certains au motif d’avoir dépassé l’âge d’obtention d’une bourse car logés dans la même catégorie des conditions de bourses pour les bacheliers sans handicap, chose injuste à mon sens. Aucune catégorie de bourses spéciales pour les personnes vivant avec un Handicap n’existe constituant ainsi une grosse injustice et une grande discrimination », regrette Monsieur Foumboula Libeka.

« À l’heure où le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA prône la promotion de l’excellence, on ne peut considérer et traiter l’élite gabonaise sans égard. Ces jeunes sont des champions nationaux, meilleures moyennes au BAC tous établissements confondus au Gabon, chacun selon sa série. Ils méritent un traitement particulier et des bourses à la hauteur de leur performances dans les meilleurs établissements du monde. Idem pour les bacheliers déficients auditifs et visuels. Il n’existe aucun établissements supérieurs adaptés pour eux au Gabon, l’Etat que nous sommes sommes tous doit s’investir à accompagner ces jeunes afin de donner davantage espoir à ces milliers de personnes vivant avec un handicap qui estiment que se battre dans ce Gabon ne sert à rien car déjà condamnés selon eux par leurs handicaps », conseille-t-il.

Après un peu plus d’heure d’échange, les champions ont pu visiter la Maison du peuple certains ayant même pris place dans leur futur siège de Député pour défendre disent-ils les meilleures conditions de traitement de l’élite au Gabon.

« Quand la Chine envoie ses meilleurs apprenants à Harvard,etc…ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’établissements en Chine, c’est simplement parce que la logique veut que les meilleurs apprenants soient envoyés dans les meilleurs établissements du monde », fait observer le leader de la société civile. L’essentiel de ces majors est issu de familles modestes.

Monsieur Foumboula Libeka Makosso promet de poursuivre son plaidoyer auprès des plus hautes autorités pour que « ces champions nationaux soient traités à leur juste valeur tout en travaillant à la rédaction d’un cadre spécifique pour l’élite gabonaise. »

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