Accueil ACTUALITES Dialogue national au Gabon : urgence de repenser le secteur des transports

Dialogue national au Gabon : urgence de repenser le secteur des transports

PARTAGER

Le jeudi 18 avril 2024, la sous commission consacrée à la problématique du transport était à l’œuvre au Dialogue national inclusif.

En effet, le porte-parole du dialogue national, Mgr. JEAN BERTRAND ASSEKO MVE, qui est également le rapporteur de cette sous commission, s’est exprimé en faisant le point des travaux du jour.

Dès l’entame de son propos, le porte-parole du dialogue a tout d’abord tenu à remercier l’ensemble des organes de presse qui restent mobilisés, parfois tard, et ce, dans le but de toujours rendre compte de l’évolution des travaux du DNI.

 »MERCI à toute la presse qui est restée mobilisée depuis plusieurs heures. Ce qui prouve à suffisance l’intérêt qu’elle accorde à ce qui se passe ici à Angondjé. Il faut communiquer pour que l’ensemble des Gabonais à travers le pays soit au courant de ce qui se passe ici », a-t-il dit.

Le constat est accablant . Le
le secteur des transports urbain, interurbain, et suburbain est une chasse gardée des expatriés, avec la spéculation des tarifs, parfois au mépris des règles établies.

« Effectivement lorsque l’on regarde le corpus qui nous a été présenté et qui venait de l’ensemble des contributeurs, ce problème apparaît comme numéro 1. Effectivement, il y a un passé pas très lointain, nous Gabonais avions considéré le métier de taximan comme un sous-métier et nous l’avons délibérément laissé aux mains des expatriés qui arrivaient à ce moment-là », a fait remarquer le porte-parole du DNI.

Selon un ratio, 90% du secteur des transports est occupé par les expatriés et à peine 10 % et même moins de 10 % occupé par les nationaux. « Cela est préoccupant parce que c’est une source d’emploi, au moment où nous parlons de chômage aggravé dans ce pays, il y a un gisement d’emploi qu’on ne peut pas sous-estimer, il y a un gisement de ressources puisque les sommes engrangées sont énormes », a-t-il ajouté.

Il est urgent de renverser cette tendance parce que « le transport est un domaine de souveraineté et qu’il est temps de revenir à des métiers indépendants », a soutenu Monsieur Robert MENIER, Rapporteur Adjoint de la sous commission Transport terrestre.

LAISSER UN COMMENTAIRE