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Locales 2025 : Les résultats du 2e arrondissement d’Akanda confortent Franck Nguema dans son recours pour les législatives devant la cour constitutionnelle

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Libreville, le 6 octobre 2025— Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Et cette fois, ils résonnent comme une confirmation politique et morale. Ce lundi 6 octobre, le quotidien L’Union a publié les résultats provisoires des élections locales couplées aux législatives du 27 septembre dernier, que le Ministre de l’intérieur avait déjà annoncé à la télévision dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 octobre 2025. Des résultats qui, loin d’apaiser les doutes, viennent au contraire renforcer les interrogations et légitimer les contestations du candidat Franck NGUEMA, représentant du CNCD dans le 2ᵉ arrondissement de la commune d’Akanda.

Selon ces résultats officiels publiés par L’Union–Sonapresse, Monsieur Franck NGUEMA arrive en seconde position avec 17,64 % des voix (8 conseillers élus), derrière Monsieur Simon Pascal OGOWE SIFFON de l’UDB (25,10 %, 12 conseillers élus) et devant Monsieur Jean Gaspard NTOUTOUME AYI de l’Union nationale (UN) (16,06 %, 7 conseillers élus).

Une photographie électorale limpide, rationnelle et révélatrice d’une constante : le poids politique réel de Franck NGUEMA et CNCD dans le 2ᵉ arrondissement d’Akanda.

Or, et c’est là que la logique politique rejoint la rigueur intellectuelle, les élections législatives et locales du 27 septembre 2025 ont été organisées le même jour, dans les mêmes bureaux de vote, avec les mêmes électeurs inscrits et les mêmes bulletins validés. En d’autres termes, les électeurs qui ont glissé un bulletin dans l’urne pour élire leurs députés sont exactement les mêmes que ceux qui ont voté pour désigner leurs conseillers locaux.

Dès lors, il paraît incohérent, voire statistiquement invraisemblable, qu’un candidat comme Monsieur Franck NGUEMA — arrivé en tête au premier tour des législatives selon la première proclamation du ministère de l’Intérieur le 28 septembre — puisse être soudainement relégué à la troisième position lors d’une seconde proclamation, le 29 septembre, par le même ministre, et cela sans recomptage officiel ni décision de la Cour constitutionnelle.

Cette inversion des résultats, qualifiée de « miraculeuse » par plusieurs observateurs, a plongé la scène politique locale dans l’incompréhension. D’autant plus que les résultats des locales, publiés quelques jours plus tard, viennent confirmer une tendance électorale stable, plaçant encore une fois Franck NGUEMA et le CNCD parmi les deux premières forces politiques d’Akanda.

« Toute chose égale par ailleurs, en considérant que ce sont les mêmes électeurs qui ont voté le 27 septembre, ces résultats locaux viennent conforter mon recours devant la Cour constitutionnelle », a déclaré Monsieur Franck NGUEMA.

« Cette seconde annonce du ministre de l’Intérieur, intervenue le 29 septembre, est en totale contradiction avec la première du 28 septembre, qui me plaçait en tête et me qualifiait pour le second tour », ajouta-t-il.

L’argumentation du candidat du CNCD repose sur une évidence logique : dans une élection couplée où le corps électoral, le taux de participation et la configuration politique sont identiques, la hiérarchie des forces électorales ne peut radicalement s’inverser d’un scrutin à l’autre, sauf en cas d’irrégularité manifeste.

Ainsi, le résultat des locales agit comme un indicateur parallèle, une preuve empirique que la dynamique électorale de Franck NGUEMA et du CNCD reste constante, invalidant de fait toute inversion abrupte du classement aux législatives.

Franck NGUEMA, serein et déterminé, a tenu à rassurer ses électeurs :

« Nous restons confiants dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle. Je demande aux Akandaises et aux Akandais de garder leur calme, de rester mobilisés et de prier Dieu pour que justice soit rendue avant le second tour prévu le 11 octobre 2025.»

Cette affaire soulève une question fondamentale sur la crédibilité du processus électoral et la cohérence administrative des proclamations officielles. Car si, dans un scrutin couplé, les mêmes urnes produisent des réalités si différentes, alors c’est l’intelligence même du vote qui se trouve interpellée.

Et dans ce tumulte d’incertitudes, une chose demeure certaine : les chiffres des locales viennent raviver la flamme d’un combat pour la vérité des urnes — celui d’un candidat qui, chiffres à l’appui, réclame simplement que la logique électorale soit respectée, et que la voix du peuple d’Akanda soit entendue.

Va-t-on assister à une seconde annonce à ces locales, comme se fut aux législatives, annonce qui donnerait, miraculeusement, l’Union Nationale en tête devant le CNCD, où tout serait à envisager — quitte à bouleverser la logique, jusqu’à ne plus comprendre la limite de la raison?

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