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Justice : « La libération de la famille d’Ali Bongo n’est pas une décision présidentielle »

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La libération de Madame Sylvia Valentin, épouse de l’ancien Président Ali Bongo Ondimba, ainsi que celle de certains membres de sa famille, ne saurait être attribuée au Président de la République, Son Excellence le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Il s’agit d’une décision souveraine rendue par la justice gabonaise, dans le strict respect des procédures légales et conformément aux principes d’un État de droit.

En effet, cette mise en liberté, qui demeure provisoire, a été décidée par les juridictions compétentes sur la base d’éléments médicaux dûment établis. Un certificat délivré par les autorités sanitaires atteste que Madame Sylvia Valentin souffre d’une pathologie grave, en l’occurrence un cancer, nécessitant un suivi médical spécialisé. La justice, en toute indépendance, a donc pris une décision conforme au droit, en tenant compte à la fois des exigences procédurales et des considérations humanitaires.

Il convient de rappeler que ce type de mesure n’est nullement exceptionnel sur la scène internationale. Le Sénégal, l’Angola ou encore le Vietnam ont connu des affaires similaires : Karim Wade, José Filomeno dos Santos ou Trịnh Xuân Thanh ont tous bénéficié de décisions judiciaires tenant compte de circonstances particulières, sans que l’indépendance des institutions n’ait été mise en cause.

Accuser le Président de la république, Brice Clotaire Oligui Nguema, d’ingérence ou de favoritisme relèverait donc d’un procès d’intention infondé et injuste. Depuis son accession à la magistrature suprême, il s’est engagé à restaurer l’autorité de l’État, à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire et à lutter résolument contre toute forme d’impunité. Sa gouvernance s’inscrit dans une dynamique de refondation républicaine et institutionnelle.

Il appartient à chacun, en tant que citoyen éclairé et responsable, de faire preuve de discernement et de respecter les décisions de justice, fussent-elles sensibles ou controversées. Madame Sylvia Valentin et les autres personnes concernées restent sous le coup de la loi et seront jugées conformément aux règles de droit. La véritable force d’un État réside dans sa capacité à faire triompher la justice, non la passion ni l’arbitraire.

Justine Lek

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