La forte pluie qui s’est abattue le 14 novembre 2024 dans la ville de Libreville et ses environs n’a entamé en rien la volonté du directoire du Forum pour l’Organisation de la Relance et la Concrétisation de l’Espoir (FORCE) à tenir son engagement ce jour à aller vers les habitants d’Akournam 1, dans la commune d’Owendo, plus précisément au quartier Derrière la Pédiatrie, en vue de prêcher l’évangile du OUI au référendum constitutionnel du 16 novembre 2024.
Cette initiative, à deux jours du référendum constitutionnel, témoigne de la détermination de l’association à mobiliser les électeurs du Grand Libreville en faveur du “Oui”.
Dans un travail pédagogique, la Coordinatrice Générale du Forum, Madame Scholastique Ayoli Letsina a exposé devant les électeurs, les arguments en faveur du “Oui” et a mis en garde contre les conséquences potentielles d’un rejet du projet constitutionnel.
Parmi les arguments en faveur du OUI, le leader associatif a cité entre autres la limitation des mandats présidentiels à deux, mettant fin aux dynasties politiques, l’instauration d’une “démocratie pluraliste inclusive”, garantissant une meilleure représentation de tous les Gabonais, la consécration de la souveraineté du peuple sur les ressources naturelles, l’accès équitable aux postes électifs pour les jeunes, les femmes et les personnes en situation de handicap, et la responsabilité accrue du Président devant le Parlement, ainsi que l’inscription de la décentralisation dans la Constitution.
“Cette nouvelle Constitution est une opportunité historique de redéfinir notre contrat social et de poser les bases d’un Gabon plus juste et plus démocratique,” a déclaré le Membre du Bureau Exécutif de l’association FORCE.
La Coordonnatrice a également averti les populations sur les conséquences éventuelles d’un rejet du projet constitutionnel. Parmi celles-ci elle a cité la prolongation de la période de transition, le retard dans le retour à l’ordre constitutionnel promis par les autorités de transition , le risque des tensions sociales et politiques, la possibilité de perdre la confiance des partenaires internationaux et le retard dans la mise en œuvre des réformes économiques et sociales nécessaires.
“ La victoire du NON pourrait plonger notre pays dans une période d’instabilité et d’incertitude dont nous n’avons pas besoin en ce moment crucial de notre histoire,” a-t-elle souligné. Un message très bien compris par les habitants qui affirment être désormais des ambassadeurs du OUI au sein de leurs familles et communautés.
Cette rencontre d’Akournam1 s’inscrit dans une série d’actions menées par FORCE depuis l’ouverture de la campagne pour promouvoir le “Oui” au référendum.
L’association, dévoilée en octobre 2024, s’est positionnée comme un acteur engagé dans le processus de reconstruction nationale.
“Nous continuerons à aller à la rencontre des Gabonais jusqu’au dernier moment pour les convaincre de l’importance de ce vote,” a affirmé Mme AYOLI. “Chaque voix compte pour l’avenir de notre nation.”
Alors que la campagne référendaire touche à sa fin, cette initiative de FORCE démontre l’engagement de la société civile dans le débat constitutionnel. Le scrutin du 16 novembre s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir politique et institutionnel du Gabon.