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CECAGADIS/Menace de fermeture de certaines structures à l’intérieur du pays : Réaction de Justine Judith Lekogo

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« L’état piteux de nos routes dans plusieurs localités à l’intérieur du pays ( Mouila-Mimongo 97 KM et autres par exemples…) ne favorise pas l’approvisionnement des aliments. CKDO menace de fermer certains magasins à l’intérieur du pays. Le groupe  ne peut pas faire des miracles sans les infrastructures routières adéquates.

Pour qu’une économie se développe, que de la richesse soit créée et que la prospérité soit partagée, il faut que les personnes et les biens puissent circuler.

Peu importe l’émergence, la relance, l’accélération et la transformation, tout commence par une route. La mobilité est une condition préalable au développement. Dans une large mesure, de même qu’une économie dynamique dépend du mouvement des produits et des services, les populations sont tributaires des routes pour l’accès à l’emploi, à l’éducation et aux soins de Santer.

CKDO veut bien faire,  malheureusement nous politiques, oublions que mettre  un accent particulier sur le développement des routes rurales permet de désenclaver les zones comme Mimongo  en améliorant le transport des marchandises ainsi que les coûts de transport. Cela permet aussi  d’améliorer l’accessibilité aux services de base (services de santé, les écoles), et l’accès aux marchés des produits agricoles.

Que peut bien faire CKDO dans ces conditions, surtout pour le cas de Mimongo ?

CKDO attend juste que le politique réagisse pour le bien-être des populations de ces zones. La réponse  n’est pas au niveau de la négociation, les promesses politiques et autres.

La réponse se trouve dans l’amélioration et l’accélération des travaux du réseau routier sur l’axe Mouila -Mimongo et bien d’autres.

Retenons qu’un réseau routier bien construit et bien entretenu est essentiel à la vraie croissance économique  inclusive  et à la lutte contre la pauvreté. Nous savons tous qu’une croissance économique sans un réseau routier bien construit et bien entretenu,  est une croissance stérile et non inclusive qui n’apporte rien aux populations. C’est le cas du Gabon!

Il est important pour nous gouvernants de comprendre que si nous voulons  réellement  améliorer   les conditions de vie des populations,  investir dans les routes  reste la meilleure option. Pas dans l’augmentation des salaires et du train de vie de l’État!

Un mauvais réseau routier ou un manque de routes a un effet néfaste sur l’activité économique et les conditions de vie des populations. La décision de CKDO sur Mimongo en est l’exemple parfaite.

Aussi, un réseau routier mal entretenu, entraîne une augmentation du coût de transport qui conduit à son tour à l’augmentation des prix des produits alimentaires (l’intérieur du pays c’est la catastrophe). Ce dernier est source d’inflation qui a pour conséquence la diminution du pouvoir d’achat des populations.

Il est donc certain qu’investir dans les routes pourrait avoir un impact positif sur les conditions de vie des populations que ne le ferait une augmentation des salaires par exemple.

Lorsque le gouvernement décide d’augmenter les salaires (l’une de mauvaise décisions politique en 2016), l’effet induit peut ne pas être celui escompté : l’augmentation des salaires entraine nécessairement celle de la consommation et partant des importations avec pour conséquence l’accompagnement du déficit de la balance commerciale puis de la balance des paiements. Le pays est obligé d’emprunter pour régler ce déficit.

Sous d’autres cieux, cela pourrait conduire à une dévaluation dans le cas d’une parité fixe (on n’était pas loin dans la zone CEMAC…… »

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