« Ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives.
On les voit ça et là, vanter leur vie de richesses et d’abondances dans les réseaux sociaux. Elles ne voyagent qu’en First, ne dînent qu’au Fouquet’s, ne s’habillent qu’en Prada ou Hermès, du moins le font-elles croire.
Leurs moult compagnons leur offrent des 4/4 à dix milles chevaux, ultra chics et perfectionnés, des sacs Dior en Croco pour leurs pauvres anniversaires, du moins, le racontent-elles sur leurs comptes Facebook et autres Instagram, images à l’appui.
Leurs amants titulaires leur offrent les millions de CFA par mois et voire plus ; elles se font filmer dans les villas et suites des hôtels de luxe pour étaler leur réussite.
Et elles ont des followers ! Des millions des jeunes filles suivent leurs si magnifiques vies en salivant d’envie, rêvassant de devenir elles aussi des stars du vide, ignorant que ces influençeuses vendent du vent, que personne ne gagne autant d’argent sans travailler.
Et les voilà, véritables fléaux pour nos jeunes gens qui vont oublier sous leur influence, l’importance du travail, des études et du devoir bien accompli seuls garants d’un bon destin
Il convient de le dire : ces influenceuses sont dangereuses pour l’équilibre de jeunes filles fragiles qui auraient – sans la présence de ces influenceuses, – étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles auraient bâti une belle vie dans un univers réel!
Et nos jeunes filles oublieuses de la réalité face à la déferlante du faux charrié par nos influenceuses, se laissent happer dans cet univers cybernétique si factice.
Oui, dans la vraie vie, – en dehors de quelques milliardaires-, personne n’offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants.
Dans la vraie vie en dehors d’enfants d’ultra riches, personne n’offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire….
Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l’étendue de leurs richesses/
Les influenceuses vous veulent du mal, pour la vraie vie. »
Calixthe Beyala