Les membres du Collectif citoyen Appel à Agir sont sortis de leur silence pour dénoncer dans une conférence de presse tenue le 15 décembre à Libreville, l’arrestation « arbitraire » de leur camarade Nicolas Nguéma par la Direction Générale de la Contre-ingérence de la sécurité Militaire, communément appelée B2
Le collectif Appel à Agir s’insurge contre la détention de « Nicolas Nguéma, arrêté dans la journée du 04 décembre dans la rue, tel un dangereux criminel par les agents de la Direction Générale de la Contre-ingérence et de la Sécurité Militaire ».
Au cours de la Conférence de presse, les membres du collectif ont dénoncé la procédure de détention de leur camarade. Selon eux, « rien au regard de la loi gabonaise, ne justifiait ni l’arrestation ni les délais de garde à vue » de Nicolas Nguéma. Ils signalent aussi en s’étonnant que leur ami ait été présenté devant le parquet de la République sans être interrogé et sans recevoir au préalable une convocation.
« Nicolas Nguéma est, comme chacun de nous, un justiciable. Et comme tout justiciable, il était en droit de recevoir une convocation à laquelle il aurait naturellement répondu. Comme tout justiciable, sa garde à vue ne peut excéder 48h. La violation de ses droits nous amène ainsi à conclure que son arrestation et sa détention relèvent de l’arbitraire, et nous condamnons cela », a martelé le Collectif.
Nous rappelons que Nicolas Nguéma a été interpelé pour sa participation à la vente d’une barge appartenant au groupe Santullo Sericom.
Frida Bomba