Le patron gabonais des Sports, Monsieur Franck Nguema, a réuni ce 26 novembre 2020 à Libreville, 20 fédérations sportives nationales, afin de présenter la réforme olympiade 2021-2024.
Cette réforme selon Franck Nguema, doit permettre « la relance des compétitions nationales selon la vision du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, de faire du Gabon, une grande nation sportive» et conformément à la Déclaration de politique générale du Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda
Elle doit permettre aussi la redynamisation des fédérations sportives « nécessaire pour la reprise des championnats nationaux, afin de favoriser la participation de nos athlètes aux compétitions internationales », souligne le Ministre des Sports.
Il s’agit d’un nouveau partenariat Ministère-Fédérations (NPMF), qui implique tous les acteurs du Mouvement sportif national, afin de permettre la reprise des compétitions sportives sur l’ensemble du territoire national, en vue d’une participation honorable du Gabon aux Jeux Olympiques « Paris 2024 ».
S’arrimer aux standards internationaux
Le nouveau partenariat Ministère-Fédérations s’articule autour d’un cahier des charges permettant aux fédérations sportives nationales de s’arrimer aux standards internationaux. Il implique aussi un Contrat pluriannuel d’objectifs entre le Ministère des Sports et chaque fédération. Ce contrat va permettre de codifier l’accompagnement financier de l’Etat au profit des fédérations sportives sur la base d’un plan d’actions annuel, dont le but est la recherche de performances sportives pour le rayonnement international du Gabon.
Conditions d’éligibilités à l’accompagnement financier
Pour être éligible à l’accompagnement financier de l’Etat, chaque fédération doit satisfaire de nombreuses exigences. Entre autres, disposer de statuts et règlement intérieur, avoir un bureau exécutif ou comité directeur renouvelé à chaque échéance statutaire, disposer d’un entraineur titulaire d’un diplôme d’entraineur de 3e degré ou équivalent, disposer d’un directeur technique national et d’un médecin du sport, disposer d’un récépissé définitif du ministère de l’intérieur et d’un agrément technique délivré par le ministère en charge des Sports, avoir un compte bancaire, avoir au moins 3 ligues provinciales, être à jour des cotisations avec les instances internationales de la discipline, disposer d’une assurance responsabilité civile et avoir au moins 200 athlètes licenciés.
