Accueil ACTUALITES Election au RENAJI : parole au candidat Jean Claude Afa’a

Election au RENAJI : parole au candidat Jean Claude Afa’a

PARTAGER

A quelques heures de l’élection du premier Président du Réseau national des journalistes indépendants (RENAJI) du Gabon, notre rédaction a posé une question unique aux différents candidats, notamment celle concernant leurs motivations.

Courrier des Journalistes : Pourquoi êtes-vous candidat à la présidence du RENAJI ?

Bonjour à vous et à toute la Rédaction. Merci pour l’opportunité que vous nous accordez pour expliquer notre vision pour le RENAJI. Ce Réseau est  une plateforme qui devrait réunir l’ensemble des communicateurs de tous les secteurs, pour regarder ensemble comment trouver les solutions aux multiples problèmes qui minent le secteur.

Je voudrais signaler au passage que c’est après concertation avec la majorité des membres fondateurs de ce réseau que j’ai été désigné candidat. Ce n’est donc pas une candidature solitaire, mais la volonté exprimée des membres fondateurs. Le projet de société que nous présentons n’émane donc pas de ma modeste personne, mais des réflexions communes.

Nous comptons mettre en valeur la fonction de journaliste qui est aujourd’hui, vous en conviendrez avec moi très galvaudé. Et pour le faire, nous allons mettre l’Homme au centre de toutes les préoccupations. C’est pourquoi le terme RESPECT sera le terme de référence de tout ce que nous comptons faire durant notre mandat. Les professionnels de la Communication devraient mériter le respect qui leur sera dû. Les actes que nous posons devraient inspirer le respect. Pour y arriver, la formation des agents de communication sera au centre de nos intérêts, parce qu’un journaliste bien formé, ne tombe pas dans certains travers, et il inspire du respect.

Nous allons aussi encourager l’auto formation et la formation continue.  Voyez-vous, le monde de la Communication évolue. Et le communicateur devrait s’adapter aux nouvelles exigences. Combien de journalistes s’expriment en Anglais ? Or cette langue devient incontournable aujourd’hui. Bref, nous explorerons toutes les voies possibles pour que les communicateurs qui le souhaitent se perfectionnent.

À côté de la formation, nous devrions aussi lancer le projet d’une Convention collective qui devrait normer à terme les rapports entre les employeurs et les employés du secteur Communication. Le Gabon est l’un des rare pays à ne pas disposer d’une Convention collective. D’où la paupérisation des communicateurs qui pour certains sont réduits à la mendicité. Au passage, les patrons de médias n’ont pas les mêmes intérêts que les journalistes.

Cet instrument normatif est indispensable pour garantir les intérêts des uns et des autres. Il n’est pas un goulot d’étranglement pour les employeurs, bien au contraire, il ouvrira des nombreuses opportunités à ces derniers.

Le Réseau national des journalistes indépendants n’est donc pas un syndicat, ni un regroupement des patrons de presse, mais des journalistes et des communicateurs qui devraient faire valoir leurs droits dans un environnement réglementé.

LAISSER UN COMMENTAIRE