Dans une déclaration faite ce jour à Libreville, les leaders de la Fédération libre des assemblées et ministères évangéliques (FLAME) et ceux de la fédération corporation du corps du Christ dans le monde (CUCM) ont dénoncé les manouvres du gouvernement, qui tente de faire valider le projet de loi sur la dépénalisation de l’homosexualité par le Parlement. Selon les hommes de Dieu, une telle initiative vise à placer le Gabon, sous la direction des ‘’forces obscures’’.
Les Hommes de Dieu s’étonnent d’ailleurs d’une telle démarche au moment où les Gabonais attendent depuis 10 ans la réalisation de nombreuses promesses. Parmi lesquelles un système éducatif de qualité, avec la construction d’écoles et collèges pour absorber le déficit actuel ; la construction des pôles universitaires à Libreville, Owendo, Port-Gentil, Mouila et Oyem ; la construction des cités et bibliothèques universitaires ; la construction d’un réseau routier permettant de relier Libreville et l’intérieur du pays en reliant les différentes capitales provinciales entre elles ; la construction et l’équipement des hôpitaux de proximité dans les départements, l’équipement des CHU construits et qui manquent trop souvent le minimum pour permettre aux personnels de travailler ; la construction des logements pour juguler le déficit actuel ; la création d’une compagnie aérienne nationale depuis la mort d’Air Gabon et la fin sans gloire de Gabon Airlines et la modernisation de l’administration.
« Alors que les populations attendent la concrétisation de toutes ces promesses, voilà que les gouvernants ont plutôt porté dans l’hémicycle et sur la place publique un sujet inattendu : la dépénalisation de l’homosexualité », se sont indigné les hommes de Dieu, se demandant avec ironie si l’homosexualité est le remède trouvé par le gouvernement contre le Coronavirus.
« Manifestement, nos gouvernants semblent avoir perdu le sens des priorités, le discernement, et le simple bon sens commun à tous ! », ont martelé les leaders religieux dans leur déclaration, avant d’enfoncer le clou : « Nous disons non à l’homosexualité et non à sa dépénalisation au Gabon. »