Le Ministre des Sports, Franck Nguema, a reçu ce 11 décembre 2019 en audience dans son cabinet ministériel à Libreville, les représentants des 2 collectifs des agents déflatés des agences supprimées ANAGEISC et CNOGEMCNI.
Il s’agissait pour l’ensemble des parties de faire le point sur les dossiers liés à la liquidation des agences supra citées et particulièrement ceux en rapport avec le paiement des arriérés de salaire, des droits sociaux et légaux des déflatés, ainsi que de l’indemnité transactionnelle pour certains.
Depuis environ 5 mois, les lignes bougent et l’espoir est désormais permis pour les déflatés des deux ex-agences. Monsieur Bongo Bibalu, Président du comité de suivi des droits agents de l’ANAGEISC se réjouit : « Sur les 5 mois d’arriérés de salaire, 3 sont déjà payés. Le ministre de tutelle et son collègue de l’économie feront le nécessaire, afin que le reste soit payé dans les meilleurs délais. »
A la CNOGEMCNI également, grâce à l’implication du ministre des Sports, les choses ont suffisamment évolué positivement et « tout est en bonne pour la régularisation définitive des droits sociaux et légaux », selon Sorel Saint Etienne Abessolo, secrétaire général du collectif de cette agence supprimée en 2018.
Pour la CNOGEMCNI, il faut souligner également que les agents déflatés ont intégralement perçu les 7 mois d’arriérés de salaires.
Les déflatés des deux ex agences publiques au-delà du paiement des arriérés de salaire et des droits sociaux et légaux, réclament également la mise en place d’un plan de réinsertion professionnelle, notamment au sein de l’office national du développement du sport ou dans d’autres structures qui pourront voir le jour, en vue de l’entretien des infrastructures sportives.
Rappelons que la suppression le 16 novembre 2018 de l’agence nationale de gestion et d’exploitation des structures sportives et culturelles (Anageisc) et de la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni), par décision du conseil des ministres s’inscrivait dans le cadre de « la rationalisation des services publics personnalisés » d’une part, et des mesures visant la réduction du train de vie de de l’Etat d’autre part.