Depuis son éviction du poste de ministre de la Fonction publique lors du dernier remaniement ministériel, Ali Akbar Onanga Y’obegue, semble ne plus être en odeur de sainteté avec la hiérarchie du parti démocratique gabonais, qui vient de lui adresser un carton rouge pour «atteinte à l’unité du parti et actes contraires à la probité ».
Le désormais ex-député de la Léconi-Lékori s’était mis depuis quelques mois dans une posture de rébellion vis-à-vis de ses supérieurs hiérarchiques aussi bien dans son ex parti que face aux autorités gouvernementales. Nul n’est intouchable et la fonction ministérielle n’est pas un titre foncier. Le natif du Haut-Ogooué vient de l’apprendre à ses dépens. Le chef de l’Etat prône l’exemplarité, notamment lorsqu’il s’agit des dignitaires de la République, dont les fonctions exigent également le droit de réserve.
L’exclusion d’ Ali Akbar Onanga Y’obegue sonne comme un avertissement contre ceux qui roulent uniquement pour leurs propres intérêts au détriment du PDG et de la nation.
Sortis du gouvernement au même moment que le désormais ex député de la Léconi-Lékori, Etienne Massard et Christian Magnagna ont gardé jusqu’à ce jour un silence qui impose le respect.