8 mois après sa participation et élection au poste de député à l’assemblée nationale et 4 mois après sa première entrée au gouvernement en qualité de ministre délégué aux Forêts et à l’Environnement chargé du plan Climat, le jeune député élu du 2e arrondissement de la commune d’Akanda se voit confier le portefeuille de la Culture, des Sports, chargé de la jeunesse et de la vie associative , à la faveur du remaniement ministériel du 10 juin 2019.
Lourde mission pour l’homme fort d’Akanda. Les chantiers sont gigantesques : rebâtir le sport national, redonner une âme à l’équipe fanion de football du pays dissoute il y a quelques mois, après l’échec pour la qualification à la CAN Egypte 2019, assainir le milieu sportif secoué par des scandales sexuels honteux (une enquête est cours au B2), redonner l‘envie aux jeunes de pratiquer le sport…
Franck Nguema réussira-t-il là où tout le monde a échoué depuis les indépendances ? Il faut rappeler que malgré les moyens mis à la disposition du ministère des Sports, aucune équipe gabonaise n’a réussi à s’imposer sur la scène continentale depuis des lustres.
Ces dernières années, il a fallu que le pays organise deux CAN pour voir les Panthères de football se frotter aux grandes nations du continent.
« Le nouveau ministre des Sports n’aura pas la tâche facile, mais grâce à sa jeunesse et son sens de pragmatisme, nous pouvons espérer une qualification pour la CAN 2021 », souligne un internaute.
De nombreux défis
La vie est faite de défis. Anne Marquier, auteure de plusieurs ouvrages affirme avec autorité : « aux grandes âmes, les grands challenges. »
Avec le département de la Jeunesse, Franck Nguema devra s’atteler à remonter fidèlement au gouvernement, les aspirations des jeunes gabonais qui ont le sentiment d’avoir été « sacrifiés » depuis plusieurs années. Notamment avec la montée en puissance du taux de chômage avec son corolaire d’actes déviants.
La Vie associative constitue aussi un challenge important tant les associations sont innombrables au Gabon et dans tous les centres d’intérêts.
Dans le volet Culture, fondement de toute société, le chantier est également immense. Il faut revaloriser l’identité gabonaise dans un environnement marqué par l’interpénétration culturelle et les travers de la mondialisation. La tâche est vraiment titanesque.