Depuis quelques jours, certains médias aux ordres publient des informations calomnieuses sur le coordinateur général du Samu Social gabonais, le docteur Wenceslas Yaba.
Ces informations font état d’un détournement de fonds, notamment les 500 millions FCFA de subvention allouée à l’Etat au Samu Social gabonais. Il semblerait selon nos collègues que l’incriminé aurait mis cette subvention dans sa poche, au détriment du personnel qui attend le paiement de plusieurs mois d’arriéré de salaire.
Voilà ce qui en est après enquête. Le métier du journaliste demande un haut niveau de responsabilité. Les fameux 500 millions de subvention qui font l’objet d’un détournement imaginaire sont encore logés au Trésor public.
Ce qu’il faut savoir également c’est que cette subvention devrait être décaissée en 4 fractions de 125 millions FCFA sur des intervalles de temps pouvant dépasser plusieurs mois. L’évidence d’un complot de déstabilisation du Samu Social par des individus tapis dans l’ombre ne fait plus aucun doute.
Pour le docteur Wenceslas Yaba, nous pouvons féliciter son dévouement au service du Gabon.
A l’expérience des faits, si le Samu social gabonais arrivait à fermer ses portes, ce sont des dizaines de milliers de Gabonais vivant dans les conditions de précarité lamentables qui ne pourront plus bénéficier des soins de santé gratuits. Cela veut dire ce que ça veut dire.
Le coût des médicaments distribués gratuitement par an par le Samu social gabonais est évalué à plusieurs milliards FCFA. Le docteur Yaba obtient ces médicaments, selon nos sources, grâce à son carnet d’adresses et ne facture rien au gouvernement.
Il aurait acquis également le matériel qu’utilise aujourd’hui le laboratoire d’analyse médicale du Samu social gabonais dans ses propres réseaux, sans débourser un seul franc, rapportent nos sources.
Le journaliste a une grande responsabilité et ne doit jamais écrire sans vérifier les faits et les opinions. Même une simple analyse doit être fondée sur les faits. Nous ne jugeons personne, mais nous avons le droit de nous opposer à la calomnie et à la diffamation. Le jour où les faits seront contre le coordinateur du Samu social gabonais, nous vous les présenterons sans parti pris, parce que nous vous respectons.